Saison : de octobre à février
Originaire d’Amérique, le topinambour arrive en Europe vers le milieu du 17ème siècle où il va progressivement être remplacé par la pomme de terre en plein essor. Il va néanmoins connaître un dernier soubresaut lors de la dernière guerre mondiale, grâce à sa culture aisée et son pouvoir nourrissant. Considéré comme un légume « ancien » il permet de composer un plat unique au moment des fêtes.Sur les étals en automne et en hiver, très peu exigeant en matière de culture, le topinambour est produit un peu partout en France. Goûtez au violet de Rennes et au rouge du Limousin.
Faire le bon choix :
Les choisir lourds, fermes et sains, avec une peau bien tendue et non terreuse.
Les tubercules noueux sont plus difficiles à éplucher.
Atouts nutritionnels :
Modérément calorique (31 kcal/100 g) le topinambour peut se substituer à un plat de pommes de terre (85 kcal/100 g). Il renferme des vitamines, minéraux et oligo-éléments intéressants.
Conservation :
Garder durant une semaine dans un sachet humide placé dans le bac à légumes afin qu’il évite de se dessécher.
Préparation :
Eplucher comme une pomme de terre à l'aide d'un économe. Passer sous l’eau puis plonger les tubercules dans une eau citronnée. Pour un goût plus prononcé ne pas peler mais brosser.
Utilisation :
On peut en consommer chaud, froid, cuit, cru, en salade râpé, en jus. Tous les modes de cuisson lui conviennent : dans l'eau bouillante salée ou du vin blanc salé (20 minutes), à la vapeur, à la poêle, au four, en tranches sautées dans un wok, en frites… Les cuissons à l'étuvée font davantage ressortir sa saveur fine et sucrée qui rappelle celle du fond d'artichaut. Il accompagne volontiers les viandes blanches, surtout le veau et le porc. Il est enfin délicieux avec des produits raffinés, comme le foie gras.
On peut aussi le préparer comme dessert. La cuisson en papillote s'y prête bien : garnie de fruits secs et relevée d'épices telles que la vanille, la cannelle ou encore la badiane.